Le FRQS soutient 15 réseaux thématiques, dont 2 codirigés par des chercheuses au CReSP

Le Réseau de Santé Numérique ambitionne d'améliorer la santé en apportant un soutien innovant au système de santé, en stimulant la recherche et en favorisant l'innovation dans les pratiques et l'organisation. Il se situe à la confluence des méthodes quantitatives et des technologies numériques, disciplines à l'intersection des sciences de la santé, des sciences humaines et sociales, ainsi que des sciences des données au service de la santé. La finalité est de générer des connaissances pertinentes et contextualisées, tout en fournissant aux  chercheurs, décideurs, praticiens, patients et citoyens les outils nécessaires pour naviguer efficacement dans le paysage de la santé numérique.

Quatre axes thématiques donnent les orientations aux activités scientifiques du réseau : les plateformes numériques, la gouvernance des données, la modélisation et la transformation numérique. Ces axes sont soutenus par des principes fondateurs essentiels tels que la santé durable, l’engagement citoyen, la confiance dans le numérique, l’équité, la diversité, l’inclusion, l’accessibilité, et la science ouverte. Trois champs d’action stratégique ont été identifiés pour faciliter le maillage entre les axes : le renforcement des capacités, la formation interdisciplinaire de la relève et la mobilisation des connaissances.  

Actuellement, le réseau bénéficie de l’appui et la collaboration de 52 membres partenaires, 164 membres réguliers et régulières, et 362 membres étudiants et étudiantes.  Ensemble, nous allons propulser la recherche en santé numérique au Québec, pour contribuer significativement à l'amélioration de la santé et du système de santé.

Plusieurs membres du CReSP sont déjà impliqués dans le réseau dans la gouvernance ou en tant que membre, notamment Jean Noël Nikiema et Delphine Bosson-Rieutort.
 
La direction du réseau tient à remercier le Centre de recherche en santé publique et ses partenaires pour leur soutien, notamment le MSSS-Ministère de la Santé et des Services sociaux, l’INESSS-Institut national d'excellence en santé et services sociaux, et Canada Health Infoway. 
 
Nous accueillons avec enthousiasme de nouveaux membres étudiants, réguliers et partenaires désireux de contribuer à l'avancement de la santé numérique au Québec. Si vous êtes passionné par l'intersection de la technologie et de la santé, et souhaitez faire partie d'une communauté dynamique et innovante, nous vous invitons à nous rejoindre. 

Pour devenir membre.

Bouchra Nasri est chercheuse au CReSP et professeure adjointe au département de médecine sociale et  préventive de l'École de santé publique de l'Université de Montréal (ESPUM). Elle est titulaire d'une bourse FRQS Junior 1 en intelligence artificielle en santé et santé numérique et est chercheuse principale de projets subventionnés par le CRSNG et des IRSC en statistiques théoriques pour les données complexes et la modélisation mathématique des maladies infectieuses.

Bouchra Nasri est co-responsable du thème de gestion des données (2021-2024) du réseau One health modelling network for emerging infections (OMNI) et membre du programme Mathematics for Public Health de l'Université de Toronto financé par le CRSNG et l'ASPC. En mars 2023, elle a été nommée directrice du PathCheck Data Informatics Center for Epidemiology (DICE) de la fondation PathCheck. Bouchra Nasri et son équipe s'intéressent aux développement de modèles pour les maladies infectieuses et les menaces pour la santé publique. 

Site web de son laboratoire.

Dans un contexte de changements, de complexification, et d’intensification des facteurs de risque et des déterminants socio-écologiques de la Santé, le PR3CRISA s’intéresse aux menaces émergentes susceptibles de provoquer de nouvelles crises affectant la santé humaine (de nature infectieuse, environnementale, anthropiques ou autre), mais aussi la santé des animaux et de l’environnement qui est indissociable de la santé humaine, et à la capacité des systèmes de santé, des individus et des collectivités à leur faire face. Ses travaux s’intéressent à ces capacités, autant en périodes de crise qu'entre celles-ci, et s’articulent autour du socle conceptuel de l’approche Une seule santé (One Health), qui vise à équilibrer et optimiser durablement la santé des personnes, des animaux et des écosystèmes.

Le réseau mobilisera les actrices et les acteurs qui jouent un rôle clé lors d’une situation de crise touchant la population, et ce, afin de mieux les outiller. Les travaux viseront notamment à renforcer les liens de confiance avec la société civile, à soutenir l’intégration des savoirs des citoyennes et des citoyens pour favoriser la résilience des communautés, à explorer les obstacles liés au développement et à l’utilisation des connaissances par les autorités publiques ainsi qu’à mettre en place un espace de partage d’expertises en amont à d’éventuelles crises.

Une centaine de membres issus d’universités, de centres de recherche, de ministères et de la société civile en feront partie. Le PR3CRISA dotera le Québec d’une communauté de recherche et de pratique interdisciplinaire dont les travaux permettront notamment de mieux outiller en prévention ou lorsque surviennent de grands bouleversements les responsables politiques et les personnes en position d’autorité dans le réseau de la santé. 

Plusieurs membres du CReSP sont impliqués dans ce réseau en tant que membres : Nancy Beauregard, Michèle Bouchard, Thomas Druetz, Jean-Sébastien Fallu, Lara Gautier, Yan Kestens, Bouchra Nasri, Sébastien Sauvé, Audrey Smargiassi et Kate Zinszer.

En partenariat avec le ministère de la Santé et des Services sociaux, le Fonds de recherche du Québec – Santé a accordé un financement de 4 M$ au réseau Prévention, Recherche, Réponses et Résilience face aux Crises affectant la Santé. Cet appui financier soutiendra les activités du réseau jusqu’en 2032.

Hélène Carabin est chercheuse au CReSP et professeure titulaire au département de pathologie et microbiologie de la Faculté de Médecine Vétérinaire et au département de médecine sociale et préventive de l’ESPUM. Détentrice de la Chaire de recherche du Canada en épidémiologie et Une seule santé, son équipe de recherche se penche sur l’évaluation de la plus-value de l’approche Une seule santé pour non seulement contrôler les zoonoses, mais aussi pour améliorer la santé des humains et des animaux. Elle est directrice du Groupe de Recherche en Épidémiologie des Zoonoses et Santé Publique (GREZOSP), co-directrice du réseau global Une seule santé sur la gouvernance des maladies infectieuses et l'antibiorésistance, et commissaire sur le Lancet One Health Commission.

Site web de sa Chaire de recherche.