Passer au contenu principal

Historique 

Le Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS) a annoncé, le 8 avril 2020, à Montréal, le financement de cinq nouveaux centres de recherche, dont le Centre de recherche en santé publique (CReSP). Issu d’un partenariat entre l’Université de Montréal et le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal (CCSMTL), le CReSP a donc obtenu sa première subvention d’infrastructure pour la période du 1er avril 2019 au 31 mars 2024. 

Au moment de son lancement, le Centre comptait plus de 50 membres chercheurs réguliers, issus de six facultés de l’Université de Montréal en plus de Polytechnique Montréal. Le CReSP a rapidement intégré 6 membres experts réguliers, provenant d’organisations partenaires : la Direction régionale de santé publique de Montréal (DRSP), l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), l’Institut national d'excellence en santé et en services sociaux (INESSS) et l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC). Ces experts et expertes se sont impliqués de plusieurs façons au sein du centre, notamment en participant aux comités de gouvernance et en contribuant au développement de projets de recherche et aux activités d’animation scientifique.

La première année de vie du centre a été très marquée par la pandémie de la COVID-19. Dès ses débuts,  toute la communauté du CReSP s’est mobilisée pour soutenir les actions de santé publique à Montréal. Le CReSP a lancé des programmes de soutien au développement de projets de recherche qui ont contribué à la mise en place de plusieurs initiatives en réponse à la pandémie (pour en apprendre davantage). Parmi d’autres activités, le CReSP a fourni du soutien à la DRSP de Montréal pour des enquêtes épidémiologiques et de la saisie de données, ainsi qu’un support quant à l’identification des experts et expertes pour participer à des groupes de travail de la DRSP en lien avec la COVID-19. En avril 2020, le CReSP a aussi mis sur pied un bulletin d’information, Le CReSP répond à vos questions, pour répondre aux questions d’actualité de santé publique provenant du milieu de la pratique.

Première rencontre du Conseil de direction du CReSP, 12 mars 2020​​​​​​
Signature des statuts par Monsieur Pierre Fournier, Doyen de l’École de santé publique de l’Université de Montréal et Madame Sonia Bélanger, PDG du CIUSSS du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal. Madame Louise Potvin, Directrice scientifique du CReSP était témoin de ce moment fondateur du Centre.

Pendant la première période de financement du CReSP, nos chercheurs et chercheuses se sont démarqués par leur excellence. En plus d’avoir participé au développement de centaines de programmes de recherche visant à produire des connaissances de pointe en santé publique, nos membres ont contribué à leur diffusion à travers plus de 1500 publications et plus de 500 conférences sur invitation. Entre 2019 et 2024, la programmation scientifique du CReSP était structurée autour de 3 axes : Environnement, milieux de vie et santé, Systèmes de soins et de santé publique et Une seule santé du monde. Les projets ont compté sur une forte collaboration interfacultaire, interaxe et souvent sur la participation d’experts et expertes provenant d’organismes de santé publique provinciaux, nationaux et internationaux.

Récipiendaires de nombreux prix, honneurs et distinctions - y compris de la Société royale du Canada, de l’Académie canadienne des sciences de la santé et de l’Ordre du Canada - nos membres ont contribué à des comités scientifiques, des groupes d’experts, des comités de révision par les pairs, des comités éditoriaux de revue, et à l’organisation d’événements scientifiques, aux échelles provinciale, nationale et internationale.

Entre 2019 et 2024, le CReSP a accueilli plus de 800 étudiants et étudiantes aux cycles supérieurs et stagiaires postdoctoraux qui travaillent sous la supervision de nos membres réguliers. En plus de performer aux programmes réguliers des organismes subventionnaires canadiens et québécois, les membres étudiants et stagiaires postdoctoraux du CReSP ont reçu des bourses Vanier, Banting et de la Fondation Trudeau, en plus de prix pour la qualité de leur travail et leur implication communautaire. Parmi les 13 boursiers et boursières qui ont reçu une bourse de recrutement CReSP pour démarrer leur doctorat, 12 ont obtenu une bourse de formation doctorale d’une agence extérieure dès l’année suivante. 

Au courant de l’année 2023, le CReSP a mené un processus de consultation auprès de ses partenaires pour explorer comment le CReSP pouvait mieux répondre aux besoins de connaissances de la société québécoise et canadienne en lien avec la santé publique. Ces informations ont alimenté un exercice d’identification des forces, faiblesses, opportunités et menaces mené par l’ensemble des membres (chercheurs, experts, étudiants, employés) et partenaires du CReSP, dans le cadre d’une retraite de trois jours. Afin d’assurer une collaboration optimale avec ses membres experts et expertes, ses partenaires ainsi que le partage des connaissances aux grand public, les travaux du CReSP sont maintenant répartis en 6 thèmes structurants qui remplacent les 3 axes précédents.

Pour consulter les rapports d’activité du CReSP.

L’IRSPUM

L’IRSPUM
Précurseur du CReSP, l’Institut de recherche en santé publique de l’Université de Montréal (IRSPUM) devenait, à sa création en 2009, la première infrastructure de recherche québécoise majeure dédiée à la santé publique et regroupant une masse critique et interdisciplinaire de chercheurs et chercheuses issus de 7 facultés. Pendant son financement, l’IRSPUM a consolidé son rôle pivot pour la recherche en santé publique dans les diverses facultés de l’Université de Montréal et son leadership québécois, notamment en réalisant des projets collaboratifs avec des experts du CCSMTL et d’autres partenaires. 

    La santé publique à l’Université de Montréal 

    L’Université de Montréal a toujours exercé, et continue d’exercer un leadership structurant pour la formation et la recherche en santé publique au Québec, au Canada et dans la Francophonie. En 2013, l’Université de Montréal créait une quatorzième faculté, l’École de santé publique (ÉSPUM) qui devint en 2017 la première école de santé publique de langue française, et la deuxième au Canada, accréditée par le Council of Public Health Education (États-Unis). 

    L’Université de Montréal est aussi l’hôte de la seule école de Médecine vétérinaire du Québec qui comprend une masse critique de chercheurs et chercheuses en épidémiologie des zoonoses et dans les domaines liés à la production animale, ce qui rend possible l’application d’une perspective d’une seule santé liant santé humaine et animale. 

    Enfin, dans plusieurs facultés, des chercheurs et chercheuses mènent des recherches de pointe sur l’impact des conditions socio-environnementales sur la santé (pollution, systèmes alimentaires, santé communautaire, milieu de travail et scolaire) et sur les aspects populationnels et de prévention liés à des pratiques médicales et paramédicales (soins infirmiers, pharmacie, réadaptation). 

    La santé publique au CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal 

    La Direction régionale de santé publique (DRSP) œuvre au quotidien pour préserver et améliorer la santé de la population de l'Île de Montréal par des interventions de promotion, prévention et protection de la santé. C’est l’organisation responsable, pour l’ensemble de la région montréalaise :

    • D’informer la population de la région de Montréal de l’état de santé général des individus qui la composent, des problèmes de santé prioritaires, des groupes les plus vulnérables, des principaux facteurs de risque et des interventions jugées les plus efficaces ;
    • De suivre l’évolution de l’état de santé général des individus et le cas échéant, conduire des études ou recherches nécessaires à cette fin ;
    • D’identifier les situations susceptibles de mettre en danger la santé de la population de la région de Montréal et de voir à la mise en place des mesures nécessaires à sa protection ;
    • D’assurer une expertise en prévention et en promotion de la santé et de conseiller les centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux de l'Île de Montréal sur les services préventifs utiles à la réduction de la mortalité et de la morbidité évitable ;
    • D’identifier les situations où une action intersectorielle s'impose pour prévenir les maladies, les traumatismes ou les problèmes sociaux ayant un impact sur la santé de la population et, si cela est approprié, de prendre les mesures nécessaires pour favoriser cette action.

    Dernière mise à jour: 2024-10-16