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Nouveau rapport sur les effets sanitaires de l’exposition aux polluants issus du trafic routier

Audrey Smargiassi

Audrey Smargiassi, chercheuse à l'Axe 1 : Environnement, milieux de vie et santé du CReSP et professeure à l'École de santé publique de l'Université de Montréal, cosigne un rapport résumant les travaux d’un groupe d’experts internationaux qui ont revu de façon systématique les effets de l’exposition prolongée aux polluants issus du trafic routier. Ce rapport, publié hier par le Health Effects Institute (HEI), fait état d'une confiance grandissante dans les liens entre plusieurs effets néfastes sur la santé et la pollution atmosphérique liée au trafic (TRAP, acronyme en anglais). L'étude, la plus importante de ce type à ce jour, a été menée par un groupe de treize experts renommés qui ont évalué 353 articles scientifiques publiés sur la pollution due au trafic et ses effets sur la santé entre 1980 et 2019.

Suite au rapport TRAP 2010 du HEI, largement cité, le HEI a nommé un nouveau panel en 2018 pour évaluer les preuves de l'exposition à long terme au TRAP et de certains effets néfastes sur la santé. Le panel a trouvé un niveau de confiance élevé qui valide l'existence de liens étroits entre le TRAP et les décès précoces dus aux maladies cardiovasculaires. Un lien étroit a également été établi entre la TRAP et la mortalité due au cancer du poumon, l'apparition de l'asthme chez les enfants et les adultes, et les infections aiguës des voies respiratoires inférieures chez les enfants. Parmi les études examinées, 118 portaient sur les effets respiratoires chez les enfants et concernaient des populations résidant dans un large éventail de pays, dont une majorité en Europe et en Amérique du Nord. 

Pour lire le sommaire exécutif (en anglais).

Pour lire le rapport complet (en anglais).