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Intelligence artificielle sans barrières - Inclusion et équité pour la population en situation de handicap

22 août 2024

Atelier virtuel HAND-IA : Intelligence artificielle sans barrières

À l'occasion de la rentrée 2024, le CReSP a présenté un atelier spécial présentant les résultats du projet «HAND-IA : Intelligence artificielle sans barrières – Inclusion et équité pour la population en situation de handicap», dirigé par Muriel Mac-Seing et Jean Noel Nikiema, chercheuse et chercheur au CReSP, et réalisé en collaboration avec leur équipe de recherche : Azadeh Bayani, Léandre Parfait Epoh Ewane et Claire Molly Mintor. Ce projet est aussi rendu possible grâce au soutien de la Déclaration de Montréal IA responsable. 

Résumé du Projet  

Ce projet vise à explorer et à améliorer l’inclusion des personnes en situation de handicap (PSH) dans le domaine de l'intelligence artificielle (IA). En tenant compte des lacunes actuelles dans les applications d'IA pour les PSH, la démarche a pour objectif de rendre les technologies plus accessibles et équitables. L'équipe de recherche s'est appuyé sur une méthodologie rigoureuse incluant une étude de la portée, des groupes de discussion et des entretiens avec des parties prenantes.

Au Programme : 

Présentation des résultats 

  • Découvrez les principaux résultats de l'étude de portée et prenez connaissance de l'analyse croisée des thèmes ressortis lors des entretiens et groupes de discussion.
  • Identifier les priorités d’action recommandées pour rendre l’IA plus inclusive pour les PSH.

Discussion interactive 

  • Participez à des échanges enrichissants sur les thèmes ressortis, les défis et les opportunités d’améliorer l’accessibilité de l’IA pour les PSH.

Échanges d’expériences 

  • Rencontrez des experts en IA et des acteurs de la société civile engagés pour l'inclusion des PSH.

Ce fut l'occasion d'approfondir les connaissances sur ces enjeux cruciaux et de contribuer à un dialogue constructif pour promouvoir une IA véritablement inclusive. Les participants, tant experts, chercheurs que personnes en situation de handicap, ont pu partager ces précieux moments de réflexion collective. 


Muriel Mac-Seing

Muriel Mac-Seing, chercheuse au Centre de recherche en santé publique (CReSP)

Professeure adjointe au département de médecine sociale et préventive de l'École de santé publique de l’Université de Montréal

Membre du Réseau de recherche en santé des populations du Québec

Avec plus de 15 ans de pratique en développement international en santé, Muriel Mac-Seing détient un doctorat en santé publique (option santé mondiale) (ESPUM), une maîtrise en sciences appliquées et un baccalauréat en sciences infirmières (Université McGill). Elle a réalisé sa formation postdoctorale sur la gouvernance mondiale de la santé relative à la COVID-19 à la Dalla Lana School of Public Health de l’Université de Toronto. Ses intérêts de recherche portent sur la santé publique mondiale, le handicap, l’intersectionnalité, la santé sexuelle et reproductive et les droits, les déterminants structurels et climatiques de la santé, la gouvernance mondiale de la santé, l’équité en matière de santé et la justice sociale. Elle s’intéresse particulièrement aux relations transnationales, aux dynamiques de pouvoir, aux contextes socio-politiques et environnementaux, aux partenariats authentiques en recherche et à la diversité dans les collaborations en santé mondiale. Elle est membre cofondatrice de la Women in Global Health Canada.


Jean Noel Nikiema, chercheur au Centre de recherche en santé publique (CReSP)


Professeur adjoint en santé numérique et analyse de mégadonnées au Département de gestion, d’évaluation et de politique de santé de l’ESPUM.

Co-directeur du Laboratoire transformation numérique en santé

Jean Noel Nikiema est titulaire d’un doctorat de médecine de l’Université Nazi Boni (Burkina Faso) et d’une thèse de Sciences en santé publique option informatique et santé de l’Université de Bordeaux (France). 

Ses travaux portent sur la création et l’évaluation de la qualité et de l’interopérabilité des terminologies et ontologies biomédicales, ainsi que sur l’utilisation de ces ressources dans le traitement automatique de la langue, l’extraction automatique de connaissance ainsi que l’intégration des informations en santé. Précédemment, il était moniteur d’enseignement au sein de l’Institut de Santé Publique, d’Épidémiologie et de Développement (ISPED) et chercheur invité au sein de la United States National Library of Medicine (US-NLM).


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